Ce que la mort de ma fille est venue m’enseigner

Ce que la mort de ma fille est venue m’enseigner

 

Derrière l’épreuve, il y a toujours un enseignement. Aussi difficile soit l’épreuve, l’important c’est dans retenir l’enseignement.

Ce que moi j’ai appris au terrible passage de cette épreuve dans ma vie.

En commençant par l’importance de l’amour de la famille et des êtres chers qui nous entourent, car tout est là. Ce n’est pas la célébrité, la réussite financière ou professionnelle qui compte, mais plutôt aimer et être aimé.

Sans l’amour la vie est vide de sens.

Nous recherchons toujours le bonheur, mais le cherchons-nous à la bonne place?

Ce n’est pas en accumulant des biens que l’on réussit à se sentir comblé, heureux et rempli intérieurement, la preuve est que beaucoup de gens fortunés ne sont pas heureux, malgré tous leurs argents , ils n’y arrivent pas. La réponse est dans l’amour. L’amour de soi, l’amour aux autres, l’amour pour la vie, la nature, les animaux, tout ce que cette planète magnifique nous offre.

Qu’est-ce qui compte réellement le jour de notre grand départ, le jour de notre mort?

Les voitures accumulées? Une grosse maison vide de temps, car tout ceci doit se payer, mais à quel prix?          Au prix de négliger l’essentielle de la vie par notre manque de temps, car nous courrons tellement pour accumuler de l’argent et des biens et il nous reste peu de temps pour ceux que nous aimons et que nous chérissons. Ceci est le premier enseignement que la mort m’a enseigné.

Lorsque nous l’écoutons, la mort nous enseigne la vie, elle nous rappelle également  l’impermanence  de cette vie, mais voulons nous l’entendre?

Nous préférons l’ignorer, faire comme si elle n’existait pas et pourtant elle est incontournable et elle arrivera un jour, on ne peut sans sauver, alors il serait sage d’écouter ce quelle nous enseigne. J’ajouterais même ici, avant de l’apprendre par une terrible épreuve.

La mort est l’horloge silencieuse qui nous rappelle de profiter de chaque jour qui passe, de profiter des gens qui nous entourent et de ceux qui sont dans le besoin. Elle vient également nous rappeler que nous étions tous sans exception des êtres humains merveilleux et divins à notre naissance, avant d’avoir été malheureusement, d’une certaine façon contaminés par tous les stress de la vie que nous nous infligeons. Elle nous apprend à mieux vivre.

La vie en réalité est simple, mais nous nous la compliquons. Nous sommes nés amour et nous repartirons seulement avec cet amour, comme seul et unique bagage pour le paradis. Tout le reste n’aura été que du vent, alors pourquoi ne pas profiter de notre court passage ici sur terre pour remettre l’essentielle de la vie en première place. Trouver le bonheur, n’est-ce pas la quête de l’homme?

J’ai la chance aujourd’hui d’être grand-maman d’un magnifique petit garçon. J’ai une gratitude infinie d’avoir la chance de vivre cette expérience dans ma vie. Ma fille Josiane que j’aime profondément, aurait pu ne pas avoir eu d’enfant, mais la vie nous a donné cette chance. Aujourd’hui, après l’épreuve de la mort d’Amélie que j’ai traversée et l’enseignement que j’y ai reçu, je vous garantis que je profite et j’apprécie au maximum la présence de mon petit fils et de ma fille.

Chers amis, voilà entre autres et en quelques lignes, ce que la mort de ma fille Amélie est venue m’enseigner. Aimer, être présente à l’autre,  la gratitude et servir. C’est ce que renaître à l’essentielle signifie pour moi.

Ma fille Amélie, malgré que je la sens près de moi dans mon coeur, elle me manque et me manquera jusqu’au jour de ma mort. Ce jour-là, j’espère qu’on se retrouvera de l’autre côté du voile.

Sylvie Campeau

La traversée du deuil
Fin de l'article
Facebook
Twitter
LinkedIn

Lorem Ipsum Lorem

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur

Contactez-nous

Notre équipe vous contactera dans les 24 à 48 heures suivant votre demande.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nulla consequat orci vel hendrerit mollis. Donec cursus, ipsum ut tempus tempor, sem enim convallis urna, quis elementum nunc est sed orci.